La fondation Vuitton se pare de 13 couleurs sur les vitres de la façade-toiture pour l'été.

Travail titanesque, dans l'esprit du Solomon Guggenheim de New York ou du toît de la cité radieuse (Ito) plus récemment, de l'orangerie de Versailles,

Daniel Buren fait de la couleur comme d'autres de la prose,

en nous invitant à regarder l'effet de la lumière

allons voir ... au bois de Boulogne.

Le compte rendu de Claude Guibert est ici

La lecture d'un article d'Aude Karros nous a fait nous rappeler que certains achats (d'oeuvre d'art) restaient le fait du prince, ou de la princesse, malgré la soi disant transparence des commandes publiques.

Allez savoir le montant (faramineux ?) obtenu pour 70 vitraux signés Sarkis -dès la première fois que l'artiste touchait ce medium- à Chaumont, celui des commandes du street art devenu quasi officiel dans la capitale ...

Ainsi les choix anciennement de commissions spécialisées sont régulièrement court-circuités par des connivences : Eva Jospin se verrait elle remercier du retrait de la politique de son énarque de père Lionel, même si elle a du talent ? Nous ne saurions dire évidemment puisque tout est caché.

Entrer dans le monde de l'art ou de l'histoire de l'art n'est en France pas tant question de budget que de culture. Le langage des émotions est cependant souvent plombé par l'usage social fait de l'achat (immédiat, mais en lien avec l'instituttion)-donation (différée, fiscalement ruineuse parfois puisque le généreux donateur est gratifié de la reconnaissance de Bercy : une thèse sur le sujet serait bienvenue!!!)

Il reste cependant des centres d'art privés -souvent ruraux- entrés en résistance, sans cesse en butte aux méprisantes (jalouses ??) vindictes des élus non communistes (ces derniers depuis qu'ils ont confié à Aragon puis aux époux Descargues, à Raoul Jean Loulin et à qq autres ont un détachement de bon aloi vis à vis de l'Art Contemporain) où l'on peut encore découvrir des artistes ...reconnus.

Ainsi nous savons que tel centre privé qui dispose de moins d'1/1000ème du budget de chacun des (3) centres publics à 100 km à la ronde, contribue à la connaissance des arts actuels pour un prix réel pourtant 5 fois inférieur par visiteur tandis que le prix d'entrée (non subventionné d'un côté, subventionné de l'autre) tendrait à faire passer l'initiative privée pour un système lucratif. Ignoble en ces périodes de disette budgétaire ?

Bien réel cependant

Merci aux artistes qui jouent le jeu cependant !

http://www.contrepoints.org/2016/04/01/245161-art-contemporain-en-france-cest-letat-qui-dirige-la-creation

Patrick Chelli met en vente 300 clichés sur le net tandis que Paris Match en diffuse 500

expo chez Cornette de St Cyr avenue Hoche pour Match

les intermittents du spectacle occupent l'Odéon et la Comédie Française,

empêchant les spectateurs d'entrer pendant que la négociation s'éternise à propos de leur régime spécial d'allocation chômage au Ministère.

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